Bloom - Tome 1
La rencontre qui change la trajectoire
Dans le tome 1 de Bloom, l’été ouvre une brèche où tout devient possible : Rintarô Tsumugi, grand timide au look qui intimide, croise Kaoruko Waguri, franche, solaire, incapable de s’arrêter aux apparences. De fil en aiguille — un service rendu, une discussion qui s’allonge, un détour par la pâtisserie du quartier — naît une proximité inattendue. Le manga capte ces instants minuscules où le cœur s’ajuste avant que les mots ne suivent : un bonjour un peu gauche, un message envoyé, une promesse tenue. Pas d’effets tapageurs ici, juste la vérité d’un premier pas qui change la façon de se regarder soi-même… et de regarder les autres.
Deux lycéens, deux univers… et la même envie d’être enfin soi
Rintarô traîne derrière lui une image qui ne lui ressemble pas : carrure, silence, aura “imposante” qui fait naître des malentendus. Kaoruko, elle, possède ce courage simple qui consiste à poser les questions que personne n’ose, à écouter sans juger, à sourire quand le masque glisse. Le tome 1 fait de leur rencontre un double déclic : lui découvre qu’il peut parler sans s’excuser d’exister, elle constate que la gentillesse n’est pas une faiblesse mais une force qui fait fondre les murs. Entre scènes de couloir, petits coups de main et confidences volées aux fins d’après-midi, la romance se construit au rythme d’une confiance réciproque — non pas en changeant d’identité, mais en assumant enfin celle qu’on avait mise de côté.
Une bande qui se tisse : amitiés, taquineries et coups de pouce
Très vite, le récit élargit le cadre au groupe qui se forme autour d’eux. On passe d’une rencontre à deux à une dynamique collective faite de blagues gentilles, de maladresses qu’on rattrape et d’entraides improvisées pour des broutilles qui comptent (un devoir à boucler, un petit job, une course à rendre). Ce réseau d’amis n’est pas un décor : il devient le moteur de la progression, le lieu où l’on apprend à prendre sa place, à formuler ce qu’on veut, à entendre ce que veulent les autres. Le volume réussit ce petit miracle des bonnes comédies lycéennes : donner envie de rester dans la pièce, juste pour écouter des jeunes parler vrai, se louper parfois, et recommencer mieux.
Le charme Bloom : douceur, humour discret et micro-décisions
Le ton de Bloom tient à une mise en scène qui valorise les micro-décisions : faire demi-tour pour dire « merci », oser un compliment, accepter une invitation même quand on se croit “pas fait pour ça”. L’humour naît d’un décalage léger — une répartie trop honnête, une gêne qui s’éternise, un quiproquo aussitôt désamorcé — et laisse la place à l’émotion quand il le faut. Le dessin mise sur les regards et les silences, ces petites pauses qui disent mieux que n’importe quelle tirade ce qui se passe entre deux cœurs qui apprennent à battre au même tempo. Résultat : un premier volume feel-good, lisible d’une traite, qui pose clairement sa promesse — faire éclore une romance en cultivant d’abord l’amitié et l’acceptation de soi.
Prêt·e à laisser la douceur faire son travail ? Bloom – Tome 1 est l’entrée idéale : un début qui sourit, qui rassure, et qui donne furieusement envie de tourner la page suivante.
- Edition : Française
- Editeur : Nobi Nobi !
- Auteur : Mikami Saka
- Date de parution : 22/01/2025
- Pour public averti : 12 ans et +
- Type : Shonen
- Genres : Romance - School Life
- Thèmes : Amour - Ecole - Gastronomie